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Les Poètes seraient ils des matheux qui se cachent ?
À sa mort un fermier qui avait un grand âge
Laissa dix sept chevaux en unique héritage
À ses trois fils selon cet étrange partage
Qui aux matheux du coin fit un léger ombrage
L’aîné devait avoir la moité des chevaux
Et le deuxième un tiers des nobles animaux
Le cadet un neuvième des bêtes à sabots
Or diviser dix-sept ce n’est pas rigolo!
Le matheux ne pouvant avoir de certitudes
On choisit un poète aux discrètes études
Pour régler la question en toute exactitude
Imaginer étant, chez lui, une habitude
À un voisin fermier empruntant un cheval
Il porta à dix huit l’assemblage global
L’aîné eut la moitié donc neuf c’était normal
Le deuxième eut le tiers :six ,le compte est banal
Le dernier du neuvième hérita donc de deux
Et neuf plus six plus deux fit le total heureux
De dix sept canassons héritage du vieux
Le dix huitième revint au voisin généreux.
On s’étonna alors du savoir du poète
qui déclara messieurs sans tambour ni trompette
N’étant pas que lettré j’ai des chiffres en ma tête
et comptés sur mes doigts mes pieds font rimes nettes
Quant au cheval je l’aime il est fort il est doux
C’est un grand travailleur venant à bout de tout
Il est à la campagne un merveilleux atout
Et le seul animal où l’on plante des clous !
À sa mort un fermier qui avait un grand âge
Laissa dix sept chevaux en unique héritage
À ses trois fils selon cet étrange partage
Qui aux matheux du coin fit un léger ombrage
L’aîné devait avoir la moité des chevaux
Et le deuxième un tiers des nobles animaux
Le cadet un neuvième des bêtes à sabots
Or diviser dix-sept ce n’est pas rigolo!
Le matheux ne pouvant avoir de certitudes
On choisit un poète aux discrètes études
Pour régler la question en toute exactitude
Imaginer étant, chez lui, une habitude
À un voisin fermier empruntant un cheval
Il porta à dix huit l’assemblage global
L’aîné eut la moitié donc neuf c’était normal
Le deuxième eut le tiers :six ,le compte est banal
Le dernier du neuvième hérita donc de deux
Et neuf plus six plus deux fit le total heureux
De dix sept canassons héritage du vieux
Le dix huitième revint au voisin généreux.
On s’étonna alors du savoir du poète
qui déclara messieurs sans tambour ni trompette
N’étant pas que lettré j’ai des chiffres en ma tête
et comptés sur mes doigts mes pieds font rimes nettes
Quant au cheval je l’aime il est fort il est doux
C’est un grand travailleur venant à bout de tout
Il est à la campagne un merveilleux atout
Et le seul animal où l’on plante des clous !