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" Lettre à Charles "
Charles
Espèce de gros dégueulasse
Ou t’as foutu tes slips
Et ranger tes godasses
Comment t’as fait pour pas crever avant
C’est une gageure du vent
Un esthétisme gagnant
Sacré cheval
Jusqu’au bout t’as couru
Après les jolies femmes
T’en a même trouvé une
Pour te faire campanule
Pourquoi pas après tout
Tu portais bien la tendresse du monde
Dans le fond de tes fioles
Comment est le dernier bistrot
Je vais boire à ta santé tiens
Du vin blanc et puis bouffer
Un bon steak bien grillé
Vieux Buck
T’avais du mal à bosser
T’étais bien obliger
Jusqu’au jour ou t’as commencé
À publier des nouvelles
A lire en public tes poèmes
Avec du whisky sur la table
Accessoire essentiel
De l’immatériel
Des voluptés à fables
Vu que je t’ai tout lu
Il me reste rien de plus
Qu’a continuer tout seul
Abuser des canettes
Et puis de tout le reste
Ce sera notre secret
Et promis je vais essayer de baiser
Tout ce qui passe sous mon nez
Demain j’t’écrirais une lettre
J’la posterai en bas d’chez moi
Juste devant l’épicier
Puis j’irais acheter d’la bière
Et du bon pinard français
Mais au fait ou c’est que j’l’envoie
Ce drôle de courrier là
Ah si! je sait, sur ta tombe
J’espère que tu la recevras
Mais t’es pas obligé de répondre
Tu sait j’en attend pas autant
Bon, j’te laisse, faut qu’j’aille
A plus tard et bonne soirée
Charles
Espèce de gros dégueulasse
Ou t’as foutu tes slips
Et ranger tes godasses
Comment t’as fait pour pas crever avant
C’est une gageure du vent
Un esthétisme gagnant
Sacré cheval
Jusqu’au bout t’as couru
Après les jolies femmes
T’en a même trouvé une
Pour te faire campanule
Pourquoi pas après tout
Tu portais bien la tendresse du monde
Dans le fond de tes fioles
Comment est le dernier bistrot
Je vais boire à ta santé tiens
Du vin blanc et puis bouffer
Un bon steak bien grillé
Vieux Buck
T’avais du mal à bosser
T’étais bien obliger
Jusqu’au jour ou t’as commencé
À publier des nouvelles
A lire en public tes poèmes
Avec du whisky sur la table
Accessoire essentiel
De l’immatériel
Des voluptés à fables
Vu que je t’ai tout lu
Il me reste rien de plus
Qu’a continuer tout seul
Abuser des canettes
Et puis de tout le reste
Ce sera notre secret
Et promis je vais essayer de baiser
Tout ce qui passe sous mon nez
Demain j’t’écrirais une lettre
J’la posterai en bas d’chez moi
Juste devant l’épicier
Puis j’irais acheter d’la bière
Et du bon pinard français
Mais au fait ou c’est que j’l’envoie
Ce drôle de courrier là
Ah si! je sait, sur ta tombe
J’espère que tu la recevras
Mais t’es pas obligé de répondre
Tu sait j’en attend pas autant
Bon, j’te laisse, faut qu’j’aille
A plus tard et bonne soirée
