Hors ligne
L’oiseau de verre
Le beau Phoenix de verre a déployé ses ailes
Afin que nous soyons,
De ses feux éblouis laissant voir les dentelles
Aux travers des rayons.
Parfois, je me souviens d’un très beau volatile
Au plus profond de la forêt
Il m’entraînait sans bruit vers la nuit inutile
D’un autre monde coloré.
Il a charmé le cœur de mes jeunes années
Mais je ne connais plus les routes condamnées
Où jouait mon bonheur.
Devant ce beau Phoenix sous sa charmante robe
Exprime sans effort la beauté qu’on dérobe,
Tout au creux de son cœur.
Maria-Dolores