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Une Femme Merveilleuse
Tu n'es pas cette vielle assise sur un banc,
Qui d'un regard morne regarde les passants,
Tu n'es pas celle qui ne cesse de se plaindre,
Et à longueur de journée ne fait que geindre!
Non, tu es cette femme encore tellement belle,
A quatre-vingt-dix ans, superbe et éternelle!
Dans tes yeux dont l'éclat est à peine voilé,
Brille toujours cette immense bonté!
Et, tu crois avoir encore vingt ans!
Voyons Maman! tu n'as pas vu passer le temps?
C'est vrai, pour toi tu n'en as jamais pris,
Parce-que trop d'enfants dont personne ne voulait,
Ont trouvé dans tes bras un havre de paix!
Que de tendresse tu leur a donné,
que de soins tu leur a prodigué,
Dans ta maison ce n'était que cris joyeux,
Tu en as fait des femmes et des hommes heureux!
Tu leurs a appris ce que voulait dire bonheur!
Ils ont grandi, protégés par la chaleur
De cet amour que tu donnais sans compter,
Mais, comment compter quand on ne sait qu'aimer!
A 21 enfants de la DASS tu as ouvert ta maison
Ton coeur, puis avec une véritable passion,
Tu as réparé patiemment le chemin,
Que si mal, leur avait tracé le destin!
Aujourd'hui est arrivé
Pour moi, qui de toi suis née
De veiller, le moment,
Sur la plus merveilleuse des mamans!
Emie
Tu n'es pas cette vielle assise sur un banc,
Qui d'un regard morne regarde les passants,
Tu n'es pas celle qui ne cesse de se plaindre,
Et à longueur de journée ne fait que geindre!
Non, tu es cette femme encore tellement belle,
A quatre-vingt-dix ans, superbe et éternelle!
Dans tes yeux dont l'éclat est à peine voilé,
Brille toujours cette immense bonté!
Et, tu crois avoir encore vingt ans!
Voyons Maman! tu n'as pas vu passer le temps?
C'est vrai, pour toi tu n'en as jamais pris,
Parce-que trop d'enfants dont personne ne voulait,
Ont trouvé dans tes bras un havre de paix!
Que de tendresse tu leur a donné,
que de soins tu leur a prodigué,
Dans ta maison ce n'était que cris joyeux,
Tu en as fait des femmes et des hommes heureux!
Tu leurs a appris ce que voulait dire bonheur!
Ils ont grandi, protégés par la chaleur
De cet amour que tu donnais sans compter,
Mais, comment compter quand on ne sait qu'aimer!
A 21 enfants de la DASS tu as ouvert ta maison
Ton coeur, puis avec une véritable passion,
Tu as réparé patiemment le chemin,
Que si mal, leur avait tracé le destin!
Aujourd'hui est arrivé
Pour moi, qui de toi suis née
De veiller, le moment,
Sur la plus merveilleuse des mamans!
Emie