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Poème Mon père

Victoria5983

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#21
pauvre petite chose, devoir devenir adulte bien avant l'heure, alors qu'on a même pas eu le droit d'avoir une enfance normale et heureuse! cela ma glace le coeur de me mettre à la place de cette petite Victoria,
endosser la souffrance de sa maman, et la sienne, c'est terrible, je voudrais dire tant de choses, mais ce ne seraient que des paroles, aujourd'hui, il faut regarder devant vous, sourire à la vie, qui je suis certaine vous sourie aussi, cette souffrance est derrière vous, même si le souvenir reste présent, prenez-le comme une terrible leçon que la vie vous a donné, peut-être pour vous apprendre le prix du bonheur, la nécéssité d'être prudente dans votre vie , pour ne pas revivre la même histoire! je vous souhaite de tout mon coeur, un immense bonheur pour les années à venir!
Emie
merci Emie...."ça" me fait un bien fou"d’évacuer"..je vais très bien aujourd'hui ..je viens d'ecrire à nouveau sur ma vie (un resumé) après j’arrête....il ne faut pas que" j'em" le monde avec mes prob ...d'un passé +ou - oublié ... amitiés Vic
 

Moïse Wolff

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#23
Un texte poignant remarquablement écrit.

touché !

Amicales pensées

Moïse
 
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astree84

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#24
Voir la pièce jointe 14733


C’était mon père !

D'aussi loin, que je me souvienne,
les injures pleuvaient, diluviennes,
tu dissimulais ton chagrin.
mais tu l'as aimé ce vaurien!
était ce cela ses reproches:
moi d'une maman bien trop proche,
un fils mort né, un autre infirme,
d’après ma mémoire je confirme,
ceci dit vous étiez bien deux
à concevoir,...aux temps heureux!
Et moi au milieu je souffrais,
j'en avais marre d’être traité,
en singe savant qu'on exhibe,
alors, que de lâches diatribes,
consistaient , a vouloir prouver,
qu'il est difficile d'engendrer,
quelqu'un de sain et de parfait
quand on est soi même déjanté.
J’ai été témoin, malgré moi,
des conquêtes de mon papa,
ses "consultations" terminées,
des bonbons des livres il m'offrait,
Je ne disais rien à ma mère,
qui pleurait, des larmes amères,
n'ignorant rien de tout cela,
son seul réconfort c’était moi.
La petite fille sage, que j’étais,
en grandissant, du se forger,
une opinion, qui s’avéra,
être la bonne, hélas pour moi,
car quand sur ma mère il cognait,
entre eux deux, je m'interposais,
révoltée, par ce flot de haine,
je cachais, au monde ma peine,
prétextant de mauvaises chutes,
en vérité, j’étais en lutte,
contre un géniteur, sans scrupules,
qui, trop enfermé, dans sa bulle,
osait frapper, femme et enfant,
sans jamais confier, ses tourments.
Un psychiatre aurait pu l'aider,
mais c'est moi, qui suis en procès,
avec ma conscience, mon ego,
je n’étais pourtant qu'une ado,
qui plus tard a su pardonner,
mais n'arrive pas à oublier.
Car j'ai bien trop souvent rêvé,
de le tuer, l’émasculer,
moi la psychologue, ratée,
peux aujourd'hui vous raconter,
qu'un autre garçon aurait pu,
le calmer, mais je suis venue,
démultipliant son courroux,
il mettait son veto partout,
et c'est pour ça qu'à chaque fois,
que j'affirmais avoir le droit,
de me maquiller, me faire belle,
il m'inventait, laide et rebelle,
annihilant, toute coquetterie,
je ne devais, plaire qu'à lui,
lui gratter le dos, lui laver,
dans la bassine, ses beaux pieds,
et tout cela, sans rechigner,
une "sorte d'esclave" j’étais,
pendant les repas, il lisait,
à coté de lui il posait,
son journal, et il imposait.
le silence, le plus complet.
MAMAN est morte bien avant lui,
à cinquante deux ans et demi,
toute sa vie, elle a souffert,
sous le joug d'un amant? trop fier,
jugeant, que nous étions ses choses,
"l'homme propose, la femme dispose"
non ce ne fut pas , sa devise,
l'AMOUR, ne fut jamais de mise.
Loin de moi il refit sa vie,
quand malade je le revis,
encore vert, il me répondit,
"pas la peine d'appeler, tous les jours
tu sais que bientôt c'est mon tour".

Vic ...un jour de spleen de juin 2019....bientot 20 ans qu'il n'est plus là quant à MAMAN il y a + de 40 ans





























,


attendais,
je viens de relire ce texte poignant si plein de souffrances, celle de l'enfant d'alors, la double souffrance et révolte sans doute aussi en pensant au destin de sa maman, que de douleurs
 
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