Hors ligne
poésie écrite pendant son coma!Nous nous retrouverons un jour
Je n’attends plus hélas de très bonnes nouvelles
De toi ma grande sœur qui m’a tenu la main.
J’ai fait mes premiers pas à tes robes si belles
Ta voix me rassurait, teintée d’un rire sain.
Les années ont passé, sans tambour ni trompette
Sont venues doucement confidences et peurs
Tu étais toujours là pour suivre mes conquêtes
Me prêter ton mouchoir pour aller voir ailleurs.
Mais mon vrai grand chagrin c’est l’amour de mon père
Que la vie sans égard m’a arrachée un jour.
Je n’avais que treize ans, et tu fus la première
A calmer ma douleur, tu vins à mon secours.
Pour tous ces souvenirs pour cette enfance heureuse
Laissez la donc partir, en paix et dignement.
Arrêtez la machine car c’est une menteuse,
Elle donne l’espoir, je sais qu’elle nous ment !
Vous tous, les gens d’en haut, au matin qui embaume,
Prenez-la par la main pour l’ultime parcours ;
Chantez-lui un refrain où l’avenir de l’homme
Est la femme bien sûr, et cela pour toujours.
« C’est un petit clin d’œil à Jean Ferrat son idole » !
Nany à sa sœur-mère, Lulu Août 2021.