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Ô mère éphémère !Je te vois écumer la terre et ses attraits,
Refuses-tu de voir l’humain de ses secrets,
Qui détruisent l’instant au cœur d’une paresse ?
N’entends-tu pas l’aurore aux sources de l’ennui ?
Caressant une lune en peine de la nuit,
Elle aura tôt bâti tout un état d’ivresse.
Quel est le ciel ouvrant sur un voile ténu,
Blessé par un amour souffrant de l’inconnu ?
j’aimerais retrouver l’espoir auprès d’une âme.
Quand dessinent mes doigts un vers sur le vélin,
Mais nul ne saurait voir en ce charme félin,
Que croise mon regard d’une lueur infâme.
Je nourris dans mon sein cet horrible festin !
Le matin frissonnant au gré de mon destin,
Et j’avais oublié la chaleur d’une mère !
Et quand je pense à toi, je me dis que le temps
A fait de mon chemin parcours des combattants,
Et là, je réfléchis à ce monde éphémère.
Maria-Dolores
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