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Poésie mon salut
Quand mon cœur se fait coupe ouverte aux sensations
La joie, le doux frisson, le sanglot, le vertige
Les mots veulent éclore, impérieuse pression
Tels des boutons de fleurs tout au bout de leurs tiges
Quand mon cœur se fait coupe ouverte aux sensations
La joie, le doux frisson, le sanglot, le vertige
Les mots veulent éclore, impérieuse pression
Tels des boutons de fleurs tout au bout de leurs tiges
Ô Combien me faut-il de larmes ou d'extases
Pour fleurir mes émois, rimer mes sentiments
Enluminant mes vers d'or, de feu, de topazes
Ou les obscurcissant de cendres et tourments
Pour fleurir mes émois, rimer mes sentiments
Enluminant mes vers d'or, de feu, de topazes
Ou les obscurcissant de cendres et tourments
Que deviendraient en moi tous ces torrents de fièvres
Ces lacs de nostalgie, ces rêves en lambeaux
Interdits de franchir le parvis de mes lèvres
Condamnés au reflux, au secret, au tombeau
Ces lacs de nostalgie, ces rêves en lambeaux
Interdits de franchir le parvis de mes lèvres
Condamnés au reflux, au secret, au tombeau
Que deviendrait la braise aux bûchers de mon cœur
Ces fougues retenues, ces amours prisonnières
Muettes condamnées au mât de la douleur
Quand cruelle, la vie, s'impose leur geôlière
Ces fougues retenues, ces amours prisonnières
Muettes condamnées au mât de la douleur
Quand cruelle, la vie, s'impose leur geôlière
Que deviendraient enfin tous mes regards émus
Sur la nature offerte où chaque saison sacre
Les forêts, les prairies, les sommets et les nues
Ô rivage infini... Ô reflets de la nacre...
Sur la nature offerte où chaque saison sacre
Les forêts, les prairies, les sommets et les nues
Ô rivage infini... Ô reflets de la nacre...
Si je ne pouvais dire au moins sur quelque page
Tout le foisonnement de trouble et de passion
Qui anime mon âme en incessant tapage
Il se peut qu'au final j'en perde la raison.
Tout le foisonnement de trouble et de passion
Qui anime mon âme en incessant tapage
Il se peut qu'au final j'en perde la raison.