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Pour m’être tant blessé dans toutes les demeures,
N’ai-je pas moins de bleu que de gris ou de noir ?
A mon sein faible et nu, cogne le désespoir
Qui ne sait rien du jour, qui n’entend rien des heures.
Quelles heures ? Le temps piétina les meilleures,
Et demain tend déjà son ignoble miroir
Comme s’il me fallait de trottoir en trottoir
Ne croiser que mon ombre et mes quêtes mineures.
« J’aurais pu… j’aurais pu… » Les regrets malfaisants
Tachent de sang amer le canevas des ans ;
A ma montre il est tard et l’aiguille elle-même
Semble ne point savoir ce qui la fait courir.
Face à la brume, au deuil que chaque douleur sème,
Mon Dieu ! ce n’est plus vivre et ce n’est pas mourir.
N’ai-je pas moins de bleu que de gris ou de noir ?
A mon sein faible et nu, cogne le désespoir
Qui ne sait rien du jour, qui n’entend rien des heures.
Quelles heures ? Le temps piétina les meilleures,
Et demain tend déjà son ignoble miroir
Comme s’il me fallait de trottoir en trottoir
Ne croiser que mon ombre et mes quêtes mineures.
« J’aurais pu… j’aurais pu… » Les regrets malfaisants
Tachent de sang amer le canevas des ans ;
A ma montre il est tard et l’aiguille elle-même
Semble ne point savoir ce qui la fait courir.
Face à la brume, au deuil que chaque douleur sème,
Mon Dieu ! ce n’est plus vivre et ce n’est pas mourir.