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Je ne sais que la mer qui a de ces langueurs,
Et l'herbe des prés bleus où dorment les nuages,
Et ta bouche jolie qu'on dirait une image
Gravée sur du velours par un ange boudeur...
Mon amour tu es née du rayon d'une aurore,
Et ton front se leva dessus mon cœur meurtri
Et sema ses oiseaux sur mon pauvre ciel gris
Céline, mon aimée, sais-tu que je t'adore ?
C'est un chant dévoré par l'ombre que l'amour,
C'est un soupir qui va dans une nuit froissée,
C'est l'azur te baignant où mon âme oppressée
Saigne de ce soleil qui saupoudre tes jours...
Reviens-moi, mon amour, je suis ivre de toi !
Je titube sans fin et les aubes sont lentes,
Tu coules dans mon sang comme un vin et me hante
Ta bouche de sirène aux longs baisers de soie...
Ta main longue et menue sur mon ventre qui tend,
Contre ta lèvre aimée un désir qu'elle incante :
Quand tu me suces,amour,on dirait que tu chantes
En moi le chant plaintif et doux d'un jeune enfant...
Sur la rosée du soir tu te roules en riant,
Ta peau d'astres beurrée est une autre comète,
Avec toi tout est ciel et la nuit violette
Te drape de destins et de signes brillants,
Ton silence est bercé par d'anciennes caresses,
Te trouble les aveux que tu n'as jamais fait,
Pensive ainsi que l'eau où la couleuvre laisse
Un sillon paresseux. Et tes cheveux défaits
Baignent parmi les fleurs où saignent les étoiles,
Et tes seins sont dardés sous la bouche des vents,
Je ne sais quel sanglot s’élève doucement
Et s'il est de bonheur de ta poitrine pâle ?
Je t'aime désespérément...
Frédéric M.
Et l'herbe des prés bleus où dorment les nuages,
Et ta bouche jolie qu'on dirait une image
Gravée sur du velours par un ange boudeur...
Mon amour tu es née du rayon d'une aurore,
Et ton front se leva dessus mon cœur meurtri
Et sema ses oiseaux sur mon pauvre ciel gris
Céline, mon aimée, sais-tu que je t'adore ?
C'est un chant dévoré par l'ombre que l'amour,
C'est un soupir qui va dans une nuit froissée,
C'est l'azur te baignant où mon âme oppressée
Saigne de ce soleil qui saupoudre tes jours...
Reviens-moi, mon amour, je suis ivre de toi !
Je titube sans fin et les aubes sont lentes,
Tu coules dans mon sang comme un vin et me hante
Ta bouche de sirène aux longs baisers de soie...
Ta main longue et menue sur mon ventre qui tend,
Contre ta lèvre aimée un désir qu'elle incante :
Quand tu me suces,amour,on dirait que tu chantes
En moi le chant plaintif et doux d'un jeune enfant...
Sur la rosée du soir tu te roules en riant,
Ta peau d'astres beurrée est une autre comète,
Avec toi tout est ciel et la nuit violette
Te drape de destins et de signes brillants,
Ton silence est bercé par d'anciennes caresses,
Te trouble les aveux que tu n'as jamais fait,
Pensive ainsi que l'eau où la couleuvre laisse
Un sillon paresseux. Et tes cheveux défaits
Baignent parmi les fleurs où saignent les étoiles,
Et tes seins sont dardés sous la bouche des vents,
Je ne sais quel sanglot s’élève doucement
Et s'il est de bonheur de ta poitrine pâle ?
Je t'aime désespérément...
Frédéric M.