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Poussière

Moïse Wolff

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#1
Est-ce le temps qui défile, ou bien
est-ce moi qui fuis devant la nuit,
devant les choses que j’observe et
qui meurent, comme les fleurs qui
poussent dans la poussière de terre,
au milieu d’une étendue de bitume,
loin des jardins et des champs où
elles distinguent les trilles des rossignols,
et ceux des merles qui les imitent.
Elles sont condamnées à vivre là,
entre deux pavés de pierres sales,
au milieu du vacarme de la route.
Route de vie et de mort qui nous mène loin là-bas,
loin des balafres et de l’indifférence,
écrasées, malmenées les tiges brisées,
par les vents impétueux et les roues du destin.
La vie s’accroche partout et tente
de s’enraciner, même dénaturée.
Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané.
D’autres peut être naitront de ce chaos,
au milieu de cette empreinte génétique,
mêlée de poussière et de vieux os, terreau
de vie et de mort jetés dans les fossés du temps.

M-Wolff
le 17 nov 2018
©Texte protégé
 
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dridro

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#2
Bienvenu sous cette entrée en matière qui dégage belle poésie!
Driss

********************************************************************

Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané...

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

 

michel

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#4
nous voici deux loups sur ce territoire, on peut parler de meute à partir de trois je crois.
bienvenue M. Wolff
 

Moïse Wolff

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#6
une merveilleuse poésie


en guise d'entrée sur le forum


BRAVISSIMO
amitiés


RP
Bienvenu sous cette entrée en matière qui dégage belle poésie!
Driss

********************************************************************

Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané...

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Bonjour driss et merci infiniment de m'avoir lu :)
et merci pour la magnifique chanson "de la poussière dans le vent" Dust in the wind

Amicalement

M-W
 
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Moïse Wolff

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#8
nous voici deux loups sur ce territoire, on peut parler de meute à partir de trois je crois.
bienvenue M. Wolff
Salut à toi compagnon des plaines et des bois, ainsi donc nous voilà deux loups dans la bergerie (sourire)
Merci pour l'accueil sur ce territoire ;-)

M-Wolff
 
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#10
Bien que née de père allemand je suis incapable de le lire mais je vous accueille volontiers sur ce site.
Gaby
 

o

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#11
Voir la pièce jointe 2301

Est-ce le temps qui défile, ou bien
est-ce moi qui fuis devant la nuit,
devant les choses que j’observe et
qui meurent, comme les fleurs qui
poussent dans la poussière de terre,
au milieu d’une étendue de bitume,
loin des jardins et des champs où
elles distinguent les trilles des rossignols,
et ceux des merles qui les imitent.
Elles sont condamnées à vivre là,
entre deux pavés de pierres sales,
au milieu du vacarme de la route.
Route de vie et de mort qui nous mène loin là-bas,
loin des balafres et de l’indifférence,
écrasées, malmenées les tiges brisées,
par les vents impétueux et les roues du destin.
La vie s’accroche partout et tente
de s’enraciner, même dénaturée.
Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané.
D’autres peut être naitront de ce chaos,
au milieu de cette empreinte génétique,
mêlée de poussière et de vieux os, terreau
de vie et de mort jetés dans les fossés du temps.

© M-Wolff
le 17 nov 2018
Sois le bienvenu ici, Moïse !
Je suis si heureuse de te voir ici.
Merci pour ce poème délicat et très abouti.
Vraiment MERCI.

Sincèrement

Rose ***
 

Moïse Wolff

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#13
Bien que née de père allemand je suis incapable de le lire mais je vous accueille volontiers sur ce site.
Gaby
Bonsoir Sentimentale (Gaby)

J'ai voulu saluer pois de senteur qui est de Kiel en Allemagne, une langue que je connais mais qui retranscrit différemment les ressentis que l'on exprime en français, mais qu'importe, ici c'est la langue de Molière qui prime et elle est si belle... Merci infiniment de votre aimable visite sur ma page.

Amicalement
M-Wolff
 

Moïse Wolff

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#14
Bonsoir Monsieur Wolff,

La nature reprend ses droits quoiqu'elle subisse !
Et vous l'exprimez merveilleusement

Merci vous m'enchantez de votre poésie

Belle nuit

Bien amicalement à Vous.

Bonsoir Samsara, la nature bien que bafouée, outragée, souillée, résiste encore je gage.
Merci de votre précieuse présence ...

Belle nuit à vous
Amicale pensée

Wolff
 

Moïse Wolff

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#15
Sois le bienvenu ici, Moïse !
Je suis si heureuse de te voir ici.
Merci pour ce poème délicat et très abouti.
Vraiment MERCI.

Sincèrement

Rose ***
Bonsoir Rose Trémière, comme c'est aimable à toi de me saluer avec tant de gentillesse.
Merci de ta lecture, c'est si plaisant d'écrire et de partager...

Amitiés
Moïse Wolff
 
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#17
Voir la pièce jointe 2301

Est-ce le temps qui défile, ou bien
est-ce moi qui fuis devant la nuit,
devant les choses que j’observe et
qui meurent, comme les fleurs qui
poussent dans la poussière de terre,
au milieu d’une étendue de bitume,
loin des jardins et des champs où
elles distinguent les trilles des rossignols,
et ceux des merles qui les imitent.
Elles sont condamnées à vivre là,
entre deux pavés de pierres sales,
au milieu du vacarme de la route.
Route de vie et de mort qui nous mène loin là-bas,
loin des balafres et de l’indifférence,
écrasées, malmenées les tiges brisées,
par les vents impétueux et les roues du destin.
La vie s’accroche partout et tente
de s’enraciner, même dénaturée.
Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané.
D’autres peut être naitront de ce chaos,
au milieu de cette empreinte génétique,
mêlée de poussière et de vieux os, terreau
de vie et de mort jetés dans les fossés du temps.

© M-Wolff
le 17 nov 2018
Merveilleuse poésie
Voir la pièce jointe 2301

Est-ce le temps qui défile, ou bien
est-ce moi qui fuis devant la nuit,
devant les choses que j’observe et
qui meurent, comme les fleurs qui
poussent dans la poussière de terre,
au milieu d’une étendue de bitume,
loin des jardins et des champs où
elles distinguent les trilles des rossignols,
et ceux des merles qui les imitent.
Elles sont condamnées à vivre là,
entre deux pavés de pierres sales,
au milieu du vacarme de la route.
Route de vie et de mort qui nous mène loin là-bas,
loin des balafres et de l’indifférence,
écrasées, malmenées les tiges brisées,
par les vents impétueux et les roues du destin.
La vie s’accroche partout et tente
de s’enraciner, même dénaturée.
Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané.
D’autres peut être naitront de ce chaos,
au milieu de cette empreinte génétique,
mêlée de poussière et de vieux os, terreau
de vie et de mort jetés dans les fossés du temps.

© M-Wolff
le 17 nov 2018
Merveilleux texte, qui s'applique aussi aux humains qui se battent
toute leur vie, juste pour survivre; aux malades qui sont condamnés
et qui continuent de garder la tête hors de l'eau malgré les probabilités...etc.
Une très belle réflexion.

Amitiés
Impoésie.
 

Moïse Wolff

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#18
Merveilleuse poésie

Merveilleux texte, qui s'applique aussi aux humains qui se battent
toute leur vie, juste pour survivre; aux malades qui sont condamnés
et qui continuent de garder la tête hors de l'eau malgré les probabilités...etc.
Une très belle réflexion.

Amitiés
Impoésie.
Bonsoir impoésie,

C'est vrai, le courant qui passe dans ce texte pourrait s'appliquer à bien des situations...
Merci infiniment de votre passage commenté...

Amicalement
M-Wolff
 

Benadel

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#20
Voir la pièce jointe 2301

Est-ce le temps qui défile, ou bien
est-ce moi qui fuis devant la nuit,
devant les choses que j’observe et
qui meurent, comme les fleurs qui
poussent dans la poussière de terre,
au milieu d’une étendue de bitume,
loin des jardins et des champs où
elles distinguent les trilles des rossignols,
et ceux des merles qui les imitent.
Elles sont condamnées à vivre là,
entre deux pavés de pierres sales,
au milieu du vacarme de la route.
Route de vie et de mort qui nous mène loin là-bas,
loin des balafres et de l’indifférence,
écrasées, malmenées les tiges brisées,
par les vents impétueux et les roues du destin.
La vie s’accroche partout et tente
de s’enraciner, même dénaturée.
Même quand elles n’ont plus d’espoir,
elles se dressent encore, elles sourient
jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien
de ce qu’elles furent, juste un cliché fané.
D’autres peut être naitront de ce chaos,
au milieu de cette empreinte génétique,
mêlée de poussière et de vieux os, terreau
de vie et de mort jetés dans les fossés du temps.

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le 17 nov 2018
 
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