Hors ligne
Les fauvettes font les guets
J’épie l’horizon depuis ma vitre
Hier, j’ai démantelé
La grandeur des chapitres,
D’une vie un brin livide.
J’ai ouvert tant de pages, en plein délire livresque
Qui me seyait à merveille, quand jadis candide ;
Je m’amusais, ou presque…
Là, je lève les yeux tout en haut
J’apprécie l’astre étroit
Et v’la la cohorte des corbeaux!
Linéaire, comme un fil près d’un chas .
Mais l’étang verdâtre d’hier fut encombré
D’une lueur que trop sinistre
Et les canards mécontents, semblaient danser
Au rythme des croassements cuistres.
Errante sous ce décor viride
J’ai si peur de perdre les mots
Comme Michka pleine de rides
Dans ce livre, pauvre de ses mots…*
*Référence au roman gratitude de Delphine De Vigan.
J’épie l’horizon depuis ma vitre
Hier, j’ai démantelé
La grandeur des chapitres,
D’une vie un brin livide.
J’ai ouvert tant de pages, en plein délire livresque
Qui me seyait à merveille, quand jadis candide ;
Je m’amusais, ou presque…
Là, je lève les yeux tout en haut
J’apprécie l’astre étroit
Et v’la la cohorte des corbeaux!
Linéaire, comme un fil près d’un chas .
Mais l’étang verdâtre d’hier fut encombré
D’une lueur que trop sinistre
Et les canards mécontents, semblaient danser
Au rythme des croassements cuistres.
Errante sous ce décor viride
J’ai si peur de perdre les mots
Comme Michka pleine de rides
Dans ce livre, pauvre de ses mots…*
*Référence au roman gratitude de Delphine De Vigan.