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Le cor a retenti sonore et matinal;
La forêt tressaillit dans ses bosquets humides;
Dans les haies, jaunissant sous ses souffles perfides,
Retentit longuement le tumulte infernal.
La forêt tressaillit dans ses bosquets humides;
Dans les haies, jaunissant sous ses souffles perfides,
Retentit longuement le tumulte infernal.
Près du ruisseau, le cerf attend le coup fatal;
Il regarde les chiens de ses grands yeux limpides,
Assoiffés de son sang, déjà leurs crocs avides
De ses flancs déchirés font un assaut brutal.
Il regarde les chiens de ses grands yeux limpides,
Assoiffés de son sang, déjà leurs crocs avides
De ses flancs déchirés font un assaut brutal.
Insensible à l'ardeur de ses bourreaux hurlants,
Il voit briller les cors dans l'ombre du feuillage,
Et se précipiter les cavaliers sanglants.
Il voit briller les cors dans l'ombre du feuillage,
Et se précipiter les cavaliers sanglants.
Puis un coup retentit crevant le ciel béant;
Le cerf ne perçoit plus les échos du carnage,
Et ses yeux infinis regardent le néant.
Le cerf ne perçoit plus les échos du carnage,
Et ses yeux infinis regardent le néant.