Hors ligne
Je me nourris de tes tendres brasiers
et bois tes émois qui me dénudent
Que mes matins s'immolent dans tes yeux
pour ressusciter encore plus beaux
dans le soleil dont tu m'inondes
Je semble plus vivante baignée de tes mots
Le sel des nuits en lambeaux ne me brûle plus
l'ombre conspire en m'épargnant
car tu m'amarres à ta tendresse
T'ai-je dit que tu me désencages...
Tous tes désirs me sont terrains de jeu
Je suis sans toi fontaine privée d'eau
embrun déchiqueté par trop de tempêtes
coquelicot délavé sous le soleil cuisant
Tu fais pousser en moi un été effréné
à faire sortir l'espoir de sa geôle
Je m'adosse à mes envies de toi
pour toujours accoster sur tes rivages