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LES AIGLES ET LES FOURMIS
Il faut faire des efforts pour le bien de la communauté.
Économies, fonctionnaires il est nécessaire de diminuer.
Taxes et impôts toujours augmentés, il faut payer
et vous verrez, vos efforts seront récompensés.
Mêmes discours, mensonges et fourberies
et la masse laborieuse continuaient malgré ses soucis.
Beaucoup n'écoutèrent plus ces mélopées
découragés d'une telle duplicité
et l'écart se creusait.
Les uns buvaient l'eau du robinet,
les autres du champagne millésimé.
Les uns s'enrichissaient,
les autres s’appauvrissaient.
tous cohabitaient.
Un jour de mai, un nouvel aigle fût élu à la présidence.
Intelligent, bon orateur, il avait du talent.
sportif il jouait au tennis avec des enfants,
d'écoles d'élites il avait été étudiant.
Parfois il allait vers la foule,
une poignée de main, un baiser,
un sel fie, un mot qui roule,
certains aimaient.
Il discourut, une répétition.
Mondialisation, transition,
tout change, tout s’accélère,
il faut s'y faire.
Et la planète il faut sauver !
Les premiers de cordée entraîneront à leur suite les autres.
Derniers de cordée, il faut monter.
Mais beaucoup ne peuvent y arriver,
une échelle à barreaux, il faudrait.
Leur tendre la main,
leur donner des moyens.
De l'oxygène,
pour grimper au sommet,
surtout pour les personnes âgées, les malades, les handicapés.
On ne peut laisser personne asphyxier.
Tout le monde mérite de l'air pur à respirer.
A force à être tendue, malmenée,
la corde s'effiloche et se casse,
laissant les aigles au sommet et les fourmis au fossé.
Les fourmis voulaient aussi sauver la terre
mais avec d'autres solutions.
Aux nids devaient manger, grandir, et s'envoler des oisillons.
Les frelons asiatiques,
les bisons d'Amérique,
les requins sillonnant mers et océans
se nourrissant d'énormes parts de carburant,
tout comme nombre de grands oiseaux blancs,
ne peuvent-ils pas contribuer à la cause,
c'est leur terre aussi, alors pourquoi les fourmis ?
Les fourmis ouvrières sont en colère
face au mépris de la gouvernance pour les petits.
Ils crient fort pour que du haut de la montagne
on les comprenne.
Mais rien n'y fait, l'incompréhension s'établit
et le brouhaha s'intensifie.
Des pitbulls dangereux et violents s'invitent dans le mouvement,
frappant, détruisant, pillant, incendiant,le règne animal se livre bataille,
la peur s'installe ;
il y a trop à dire et à faire pour un rapide changement.
Tous s'interrogent, prennent la parole,
presse, audiovisuel, débats,
tout se dit, se contredit,
mensonges, vérités,
tout se répète et s'amplifie.
Chiens, vaches, aigles, poules, fourmis, souris,
aboiements, miaulement, cris, une cacophonie,
nul ne se comprend.
Existe t'il une langue universelle ?
Si le dialogue, le respect, l'empathie
ne sont pas rétablis,
les animaux s'entre-tueront
et la fable sera finie.
Il faut faire des efforts pour le bien de la communauté.
Économies, fonctionnaires il est nécessaire de diminuer.
Taxes et impôts toujours augmentés, il faut payer
et vous verrez, vos efforts seront récompensés.
Mêmes discours, mensonges et fourberies
et la masse laborieuse continuaient malgré ses soucis.
Beaucoup n'écoutèrent plus ces mélopées
découragés d'une telle duplicité
et l'écart se creusait.
Les uns buvaient l'eau du robinet,
les autres du champagne millésimé.
Les uns s'enrichissaient,
les autres s’appauvrissaient.
tous cohabitaient.
Un jour de mai, un nouvel aigle fût élu à la présidence.
Intelligent, bon orateur, il avait du talent.
sportif il jouait au tennis avec des enfants,
d'écoles d'élites il avait été étudiant.
Parfois il allait vers la foule,
une poignée de main, un baiser,
un sel fie, un mot qui roule,
certains aimaient.
Il discourut, une répétition.
Mondialisation, transition,
tout change, tout s’accélère,
il faut s'y faire.
Et la planète il faut sauver !
Les premiers de cordée entraîneront à leur suite les autres.
Derniers de cordée, il faut monter.
Mais beaucoup ne peuvent y arriver,
une échelle à barreaux, il faudrait.
Leur tendre la main,
leur donner des moyens.
De l'oxygène,
pour grimper au sommet,
surtout pour les personnes âgées, les malades, les handicapés.
On ne peut laisser personne asphyxier.
Tout le monde mérite de l'air pur à respirer.
A force à être tendue, malmenée,
la corde s'effiloche et se casse,
laissant les aigles au sommet et les fourmis au fossé.
Les fourmis voulaient aussi sauver la terre
mais avec d'autres solutions.
Aux nids devaient manger, grandir, et s'envoler des oisillons.
Les frelons asiatiques,
les bisons d'Amérique,
les requins sillonnant mers et océans
se nourrissant d'énormes parts de carburant,
tout comme nombre de grands oiseaux blancs,
ne peuvent-ils pas contribuer à la cause,
c'est leur terre aussi, alors pourquoi les fourmis ?
Les fourmis ouvrières sont en colère
face au mépris de la gouvernance pour les petits.
Ils crient fort pour que du haut de la montagne
on les comprenne.
Mais rien n'y fait, l'incompréhension s'établit
et le brouhaha s'intensifie.
Des pitbulls dangereux et violents s'invitent dans le mouvement,
frappant, détruisant, pillant, incendiant,le règne animal se livre bataille,
la peur s'installe ;
il y a trop à dire et à faire pour un rapide changement.
Tous s'interrogent, prennent la parole,
presse, audiovisuel, débats,
tout se dit, se contredit,
mensonges, vérités,
tout se répète et s'amplifie.
Chiens, vaches, aigles, poules, fourmis, souris,
aboiements, miaulement, cris, une cacophonie,
nul ne se comprend.
Existe t'il une langue universelle ?
Si le dialogue, le respect, l'empathie
ne sont pas rétablis,
les animaux s'entre-tueront
et la fable sera finie.