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Poème Un Ciel Noir, des Cris, la Mort

michel

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#41
une puissante histoire ou la mort et la vie font miroir. C'est une ancêtre dont vous semblez connaitre l'histoire qui mériterait, il me semble une forte nouvelle, pour la connaitre mieux. On se sent proche d'elle.

merci encore pour cette belle lecture

michel
 

Perceval

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#42
Ton poème me fait penser au château de Montségur où au terme d'un terrible siège de 11 mois, le 16 mars 1244, les Cathares sont conduits au bûcher.
Plus de 200 d'entre eux sont brûlés vifs et toute cette atrocité au nom d'un Pape !

Il est très émouvant ce poème , pouvoir te remémorer tes ancêtres c'est vraiment bien !
Amitiés
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Victoria5983

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#44
Un Ciel Noir, des Cris et la MORT
De ma cellule je contemple l’Azur du Ciel,
Et tout là-haut un couple d’hirondelles,
A travers les barreaux je les suis des yeux !
Ivres de liberté, elles planent sur tout ce bleu !
Et moi, désespérée je songe à nous deux,
Qui, comme elles vivions libres et heureux !

Avant ma naissance, si fille, je t’étais destinée,
Aussi, que de joie dans nos familles quand je suis née !
Et, hier, comme c’est loin, tu avais vingt ans,
Et hier, une éternité, j’avais seize printemps !
Tu m’as emportée jeune épousée dans tes bras
Tendrement tu m’as déposée entre tes draps,
Parfumés de lavande et de romarin !
Un brasier tu as allumé dans mes reins,
Sous l’assaut passionné de tes caresses
Je me suis noyée dans ton amour avec ivresse !

Quant au petit matin, d’un rayon doré,
Le soleil est venu nous éveiller,
Tendrement contre toi tu m’as serré
Et doucement dans mon oreille tu as murmuré
Il nous reste ma Mie
Pour nous aimer, toute notre vie !

Hélas ! Notre destin a basculé,
Quand les soldats du pape sont arrivés,
Notre demain s’est arrêté à aujourd’hui !
En un instant notre avenir a été détruit !
Ils ont violenté, tué, pillé,
Personne n’a été épargné !
Il ne reste de Cabrières
Qu’un vaste cimetière,
Et des cris, et des pleurs,
Et partout le règne de la peur !

Dehors, il fait toujours aussi beau !
C’est vrai, le printemps est chaud !
Pourtant j’ai tant froid
D’être loin de toi !
J’ai perdu
Vois –tu
L’espoir
De te revoir !
Où es-tu mon Bien Aimé ?
Vers quelle mort t’ont-ils emmené ?
De souffrance je voudrais hurler
Ma voix s’est cassée,
Comme s’est brisé mon cœur
Sous le poids de trop de douleur !

La porte de ma prison vient de s’ouvrir !
Je sais, mais quelle importance, je vais mourir,
Pour notre foi que je n’ai pas reniée,
Je suis condamnée à périr brûlée !

Sans verser une larme et sans trembler,
Je monterai la tête haute sur le bûcher !
Je sais, que pardessus les flammes,
S’envolera libre mon âme !

Malgré nos bourreaux,
Où que tu sois mon HUGO,
Elle viendra te retrouver,
Et plus rien ne pourra nous séparer !

Émeline est montée sur le bûcher,
Malgré sa peur, sans hésiter !
La foule regarde en silence, horrifiée,
Les flammes rouges, bleues, vertes et dorées !

Émeline étonnée, ne ressent aucune souffrance
Alors que le feux autour d’elle virevolte et danse,
L’enveloppe, semble la caresser,
Comme pour se faire pardonner
D’être hélas à ce moment
De sa mort l’horrible instrument !

En mémoire de ma lointaine ancêtre, morte pour
L’amour de son Dieu qui pourtant était le même
Que celui de ses bourreaux !

Emie​
waouh !.....prenant émouvant terrible....bravo de l'avoir si bien raconté Vic
 

troubadour

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#45
Un Ciel Noir, des Cris et la MORT
De ma cellule je contemple l’Azur du Ciel,
Et tout là-haut un couple d’hirondelles,
A travers les barreaux je les suis des yeux !
Ivres de liberté, elles planent sur tout ce bleu !
Et moi, désespérée je songe à nous deux,
Qui, comme elles vivions libres et heureux !

Avant ma naissance, si fille, je t’étais destinée,
Aussi, que de joie dans nos familles quand je suis née !
Et, hier, comme c’est loin, tu avais vingt ans,
Et hier, une éternité, j’avais seize printemps !
Tu m’as emportée jeune épousée dans tes bras
Tendrement tu m’as déposée entre tes draps,
Parfumés de lavande et de romarin !
Un brasier tu as allumé dans mes reins,
Sous l’assaut passionné de tes caresses
Je me suis noyée dans ton amour avec ivresse !

Quant au petit matin, d’un rayon doré,
Le soleil est venu nous éveiller,
Tendrement contre toi tu m’as serré
Et doucement dans mon oreille tu as murmuré
Il nous reste ma Mie
Pour nous aimer, toute notre vie !

Hélas ! Notre destin a basculé,
Quand les soldats du pape sont arrivés,
Notre demain s’est arrêté à aujourd’hui !
En un instant notre avenir a été détruit !
Ils ont violenté, tué, pillé,
Personne n’a été épargné !
Il ne reste de Cabrières
Qu’un vaste cimetière,
Et des cris, et des pleurs,
Et partout le règne de la peur !

Dehors, il fait toujours aussi beau !
C’est vrai, le printemps est chaud !
Pourtant j’ai tant froid
D’être loin de toi !
J’ai perdu
Vois –tu
L’espoir
De te revoir !
Où es-tu mon Bien Aimé ?
Vers quelle mort t’ont-ils emmené ?
De souffrance je voudrais hurler
Ma voix s’est cassée,
Comme s’est brisé mon cœur
Sous le poids de trop de douleur !

La porte de ma prison vient de s’ouvrir !
Je sais, mais quelle importance, je vais mourir,
Pour notre foi que je n’ai pas reniée,
Je suis condamnée à périr brûlée !

Sans verser une larme et sans trembler,
Je monterai la tête haute sur le bûcher !
Je sais, que pardessus les flammes,
S’envolera libre mon âme !

Malgré nos bourreaux,
Où que tu sois mon HUGO,
Elle viendra te retrouver,
Et plus rien ne pourra nous séparer !

Émeline est montée sur le bûcher,
Malgré sa peur, sans hésiter !
La foule regarde en silence, horrifiée,
Les flammes rouges, bleues, vertes et dorées !

Émeline étonnée, ne ressent aucune souffrance
Alors que le feux autour d’elle virevolte et danse,
L’enveloppe, semble la caresser,
Comme pour se faire pardonner
D’être hélas à ce moment
De sa mort l’horrible instrument !

En mémoire de ma lointaine ancêtre, morte pour
L’amour de son Dieu qui pourtant était le même
Que celui de ses bourreaux !

Emie​
Hélas beaucoup de gens croient incarner l'autorité divine,alors qu'au fond ils accomplissent la volonté de Satan qui habite en eux, l'inquisition est la pire chose de l'église... Votre poème est de toute beauté, chapeau!
 

astree84

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#47
une puissante histoire ou la mort et la vie font miroir. C'est une ancêtre dont vous semblez connaitre l'histoire qui mériterait, il me semble une forte nouvelle, pour la connaitre mieux. On se sent proche d'elle.

merci encore pour cette belle lecture

michel
Mon cher Michel, où donc étiez vous passé, je ne vous ai pas vu de quelques jours et me demandais si vous étiez malade? je suis contente de vous revoir et doublement, pour avoir remonté ce poème , c'est en souvenir d'elle que toutes les premières filles nées dans notre famille se prénomment Emie, et le premier garçon Pierre à chaque génération, nous avons un autre trait, nous tenons le livre de la famille tous les membres de cette famille y sont inscrit de génération en génération et s'il y a eu quelque chose de particulier , c'est noté! Ma grand-mère , l'avait reçu des mains de ses parents, elle était l'ainée de sa génération, à sa mort c'est mon papa qui l'a reçu avec la charge de continuer à noté tout ce qui concerne les membres de cette famille, quand il est mort c'est sa cousine, ma marraine qui a été la mémoire de la famille, quand j'ai eu 25 ans , elle me l'a transmis, c'est moi depuis ce temps qui suis le scribe de la famille, après moi ce sera mon fils ainé, qui poursuivra à son tour l'histoire de notre famille.
 

astree84

Grand poète
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#48
Ton poème me fait penser au château de Montségur où au terme d'un terrible siège de 11 mois, le 16 mars 1244, les Cathares sont conduits au bûcher.
Plus de 200 d'entre eux sont brûlés vifs et toute cette atrocité au nom d'un Pape !


Il est très émouvant ce poème , pouvoir te remémorer tes ancêtres c'est vraiment bien !
Amitiés
Perceval Voir la pièce jointe 12776
tu as raison mon gentil chevalier, cela se passait à peu près à la même époque , à une centaine d'années peut-être d'écart, la pape était presque le maitre du monde, les grands se pliaient devant lui, en France particulièrement on n'a cessé de massacrer tout ce qui lui résistait, à lui et a ses jésuites! en Espagne aussi, puis est venu le temps des conquêtes encore d'autres peuples à massacrer non seulement dans leur guerre, c'est après les victoires que ces peuples devaient se convertir au catholicisme ou périr, nous voyons maintenant à peu près la même chose avec les extrémistes et les terroristes genre Daech ! Le monde vois-tu a toujours été fou!
Non seulement les Cathares de Montségur, mais de toute la région Carcassonne, Béziers, Lavaux, Marmande et tous les villages environnants plus de 18 grandes villes et plus de cent soixante villages furent rasés et les gens tué ou brulé! Comment un Roi peut-il prêter main forte à un tel génocide, et ce par deux fois! comment un peuple peut-il accepter cela!
 

astree84

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#49
triste réalité encore d'actualité

ça me parle beaucoup !!

kdo :


Voir la pièce jointe 12784 @CARLAME
hélas oui, c'est toujours encore une triste réalité, sauf qu'aujourd'hui c'est une autre religion qui veut prendre le pouvoir, et ce n'est même pas la religion originelles, qu'ils préconisent, mais une religion qu'ils ont arrangées à leur sauce, tout comme d'ailleurs le catholicisme à ses débuts, parce-que être Chétien et être catholique ce n'est pas la même chose, pour eux c'est l'église, le catholicisme qui prime! Tout comme ces islamistes fous furieux dont la seule loi est la mort, et qui tuent sans hésiter chrétiens , Druzes, musulmans, juif, tout ce qui n’adhère pas à leur croyance!, ce qui est dommage , c'est que l'on fait un amalgame entre eux et les vrais musulmans, on croit être revenus à cette époque lointaine durant laquelle, le catholicisme sévissait, il a à son actif plusieurs génocides perpétré ici en France! et pourtant nous prions tous le même Dieu!
 
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