- Inscrit
- 20 Août 2018
- Messages
- 1,924
- J'aime
- 2,165
- Points
- 123
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Un poème est une tempête
Une plume, une fille bien faite
Une perception spontanée
Une réflexion qui naît
Une plume, une fille bien faite
Une perception spontanée
Une réflexion qui naît
Un poème est une valeur sure
Un coup d’soleil, des déchirures
Un sens qu’on ne revoit jamais
Si c’est écrit, ce n’est pas vrai
Un coup d’soleil, des déchirures
Un sens qu’on ne revoit jamais
Si c’est écrit, ce n’est pas vrai
Un poème n’est pas réel
Il est un temps passé, présent
Entre deux phrases qui ligaturent
Trois sentiments et no future
Il est un temps passé, présent
Entre deux phrases qui ligaturent
Trois sentiments et no future
Un poème procure la rage
L’oubli, le désenchantement
Il peut apaiser les clivages
Etre le moine ou le serpent
L’oubli, le désenchantement
Il peut apaiser les clivages
Etre le moine ou le serpent
C’est de la bienveillance pour soi
Heureusement que j’m’ai moi
Le poème n’a pas de copine
Il est son propre ethno-intime
Heureusement que j’m’ai moi
Le poème n’a pas de copine
Il est son propre ethno-intime
C’est l’élégance chimérique
Ecrire des lettres interdites
Des pensées qui ne se disent pas
Etre comme un fou, enfermez moi
Ecrire des lettres interdites
Des pensées qui ne se disent pas
Etre comme un fou, enfermez moi
Un poème est une chance rare
Un doux partage de bonheur
Qui ose dire: « Tu es moche! »
On ne maudit jamais la fleur
Un doux partage de bonheur
Qui ose dire: « Tu es moche! »
On ne maudit jamais la fleur
Un poème se lit, fugace
On imagine alors l’auteur
On pense à lui, il est vivace
Et comme il y a mis son cœur
On imagine alors l’auteur
On pense à lui, il est vivace
Et comme il y a mis son cœur
Un poème c’est sûrement
La dernière caresse du monde
Qui appartient à tous les gens
Et chaque âme en est féconde
La dernière caresse du monde
Qui appartient à tous les gens
Et chaque âme en est féconde
Quand je lis des poèmes en fait
J’y vois des mers salées, ouvertes
Des rivières, des sommets gelés
Et je m’y promène, léger.
J’y vois des mers salées, ouvertes
Des rivières, des sommets gelés
Et je m’y promène, léger.
Pas de cris ni de jugement
Il y a plus terrible sur cette terre
Que ces tournures sur fond blanc
Je sais lire et je sais me taire
Il y a plus terrible sur cette terre
Que ces tournures sur fond blanc
Je sais lire et je sais me taire