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C’était un cheval noir
Noir et blanc comme il en existe tant
Installé dans une cour
Au fond d’un corridor
D’la rue belfourt et du mont d’or
Une musique espagnole m’attirai
Un vieux poste qui jouait
Un flamenco désuet
Le cheval et le cavalier dansaient
Entraînés par des couplets
Des guitares en trans jalouses
D’amour, de tueries andalouses
L’homme à la radio contrôlait
Ces moments de passions
Des élans de regrets
Mon corps tel un pantin de sable
Ne pouvait ne pas suivre le diable
Et dans mon sang dès ma naissance
Des traces persannes et de Valence
Alors je dansais et dansais encore
Bottines au pied et muscles au corps
Tendu comme l’arc, dressé à mort
Destin d’esclave qui valse encore
A genoux, tete basse, tendu au soir
Le cheval vint enfin me salué
D’un coup de dent léger
Sur ma main replié
Il m’accorda sa dignité
Je répondis et le saluai.
Noir et blanc comme il en existe tant
Installé dans une cour
Au fond d’un corridor
D’la rue belfourt et du mont d’or
Une musique espagnole m’attirai
Un vieux poste qui jouait
Un flamenco désuet
Le cheval et le cavalier dansaient
Entraînés par des couplets
Des guitares en trans jalouses
D’amour, de tueries andalouses
L’homme à la radio contrôlait
Ces moments de passions
Des élans de regrets
Mon corps tel un pantin de sable
Ne pouvait ne pas suivre le diable
Et dans mon sang dès ma naissance
Des traces persannes et de Valence
Alors je dansais et dansais encore
Bottines au pied et muscles au corps
Tendu comme l’arc, dressé à mort
Destin d’esclave qui valse encore
A genoux, tete basse, tendu au soir
Le cheval vint enfin me salué
D’un coup de dent léger
Sur ma main replié
Il m’accorda sa dignité
Je répondis et le saluai.
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