• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème Un cheval

michel

Grand poète
Inscrit
20 Août 2018
Messages
1,924
J'aime
2,165
Points
123
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
C’était un cheval noir
Noir et blanc comme il en existe tant
Installé dans une cour
Au fond d’un corridor
D’la rue belfourt et du mont d’or
Une musique espagnole m’attirai
Un vieux poste qui jouait
Un flamenco désuet
Le cheval et le cavalier dansaient
Entraînés par des couplets
Des guitares en trans jalouses
D’amour, de tueries andalouses
L’homme à la radio contrôlait
Ces moments de passions
Des élans de regrets
Mon corps tel un pantin de sable
Ne pouvait ne pas suivre le diable
Et dans mon sang dès ma naissance
Des traces persannes et de Valence
Alors je dansais et dansais encore
Bottines au pied et muscles au corps
Tendu comme l’arc, dressé à mort
Destin d’esclave qui valse encore
A genoux, tete basse, tendu au soir
Le cheval vint enfin me salué
D’un coup de dent léger
Sur ma main replié
Il m’accorda sa dignité
Je répondis et le saluai.
 
Dernière édition:

michel

Grand poète
Inscrit
20 Août 2018
Messages
1,924
J'aime
2,165
Points
123
Je suis
Un homme
Hors ligne
#2
Les glaciers ne sont plus
Ils ont tous disparus
Comme les amours de gosses
Dans le fond des carrosses

Les glaciers sont éteins
Il n’y a plus de matin
Quand le blanc nous brûlait
Les mains et les regrets

La neige n’existe plus
Tout cela a fondu
Au fond de tes yeux
D’un blanc nacre et de bleu
 

astree84

Grand poète
Inscrit
4 Mars 2019
Messages
2,193
J'aime
4,857
Points
123
Je suis
Une femme
Hors ligne
#3
C’était un cheval noir
Noir et blanc comme il en existe tant
Installé dans une cour
Au fond d’un corridor
D’la rue belfourt et du mont d’or
Une musique espagnole m’attirai
Un vieux poste qui jouait
Un flamenco désuet
Le cheval et le cavalier dansaient
Entraînés par des couplets
Des guitares en trans jalouses
D’amour, de tueries andalouses
L’homme à la radio contrôlait
Ces moments de passions
Des élans de regrets
Mon corps tel un pantin de sable
Ne pouvait ne pas suivre le diable
Et dans mon sang dès ma naissance
Des traces persannes et de Valence
Alors je dansais et dansais encore
Bottines au pied et muscles au corps
Tendu comme l’arc, dressé à mort
Destin d’esclave qui valse encore
A genoux, tete basse, tendu au soir
Le cheval vint enfin me salué
D’un coup de dent léger
Sur ma main replié
Il m’accorda sa dignité
Je répondis et le saluai.
C'est le cheval qui salue l'homme a genoux, pourquoi pas , les rôles peuvent parfois être inversé
!Ceci dit, le poème est très beau!
 

astree84

Grand poète
Inscrit
4 Mars 2019
Messages
2,193
J'aime
4,857
Points
123
Je suis
Une femme
Hors ligne
#5
Les glaciers ne sont plus
Ils ont tous disparus
Comme les amours de gosses
Dans le fond des carrosses

Les glaciers sont éteins
Il n’y a plus de matin
Quand le blanc nous brûlait
Les mains et les regrets

La neige n’existe plus
Tout cela a fondu
Au fond de tes yeux
D’un blanc nacre et de bleu
Bientôt les quelques glaciers qui restent auront disparu la neige dans certaines régions ne tombe plus
vous ne la retrouvez plus que dans les yeux d'un blanc nacre et bleu de votre amour
 

michel

Grand poète
Inscrit
20 Août 2018
Messages
1,924
J'aime
2,165
Points
123
Je suis
Un homme
Hors ligne
#6
AH que j'ai bien fait de cliquer!!!!!

on y découvre chez toi de la poésie hors du commun!!

un vrai régal de mirettes!!!!


bravissimo Metchèl!

kénavo


RP
demat RP

merci pour ce com super sympa. On essaye d'innover...

belle soirée

Metchèl (sourire)
 

CLARI

Maître poète
Inscrit
27 Octobre 2018
Messages
6,849
J'aime
13,598
Points
173
Je suis
Une femme
Hors ligne
#12
Les glaciers ne sont plus
Ils ont tous disparus
Comme les amours de gosses
Dans le fond des carrosses

Les glaciers sont éteins
Il n’y a plus de matin
Quand le blanc nous brûlait
Les mains et les regrets

La neige n’existe plus
Tout cela a fondu
Au fond de tes yeux
D’un blanc nacre et de bleu
Tu as malheureusement raison, les glaciers ne seront plus que des souvenirs... les eaux vont monter, et il ne nous restera que les yeux pour pleurer...

Belle soirée Michel
 

loulette

Grand poète
Inscrit
24 Septembre 2018
Messages
1,511
J'aime
2,496
Points
178
Localité
SIX-FOURS LES PLAGES
Je suis
Une femme
Hors ligne
#14
Que votre poème est joli;Je ne suis pas experte mais j'ai vraiment bien aimé lire tant le premier que le deuxième texte; merci beaucoup pour ce beau moment
 
Inscrit
25 Mars 2019
Messages
2,007
J'aime
4,142
Points
173
Je suis
Une femme
Hors ligne
#18
C’était un cheval noir
Noir et blanc comme il en existe tant
Installé dans une cour
Au fond d’un corridor
D’la rue belfourt et du mont d’or
Une musique espagnole m’attirai
Un vieux poste qui jouait
Un flamenco désuet
Le cheval et le cavalier dansaient
Entraînés par des couplets
Des guitares en trans jalouses
D’amour, de tueries andalouses
L’homme à la radio contrôlait
Ces moments de passions
Des élans de regrets
Mon corps tel un pantin de sable
Ne pouvait ne pas suivre le diable
Et dans mon sang dès ma naissance
Des traces persannes et de Valence
Alors je dansais et dansais encore
Bottines au pied et muscles au corps
Tendu comme l’arc, dressé à mort
Destin d’esclave qui valse encore
A genoux, tete basse, tendu au soir
Le cheval vint enfin me salué
D’un coup de dent léger
Sur ma main replié
Il m’accorda sa dignité
Je répondis et le saluai.
Vos écrits décrivent tellement bien la scène que l'on s'y croirait....bravo Michel ...Vic
 

Oyem

Maître poète
Inscrit
3 Mars 2019
Messages
3,216
J'aime
5,647
Points
173
Localité
Neptune
Je suis
Une femme
Hors ligne
#19
C’était un cheval noir
Noir et blanc comme il en existe tant
Installé dans une cour
Au fond d’un corridor
D’la rue belfourt et du mont d’or
Une musique espagnole m’attirai
Un vieux poste qui jouait
Un flamenco désuet
Le cheval et le cavalier dansaient
Entraînés par des couplets
Des guitares en trans jalouses
D’amour, de tueries andalouses
L’homme à la radio contrôlait
Ces moments de passions
Des élans de regrets
Mon corps tel un pantin de sable
Ne pouvait ne pas suivre le diable
Et dans mon sang dès ma naissance
Des traces persannes et de Valence
Alors je dansais et dansais encore
Bottines au pied et muscles au corps
Tendu comme l’arc, dressé à mort
Destin d’esclave qui valse encore
A genoux, tete basse, tendu au soir
Le cheval vint enfin me salué
D’un coup de dent léger
Sur ma main replié
Il m’accorda sa dignité
Je répondis et le saluai.
Magnifique, les derniers vers m'ont tant émue!
Merci pour ce beau partage!

Belle journée
 

Membres en ligne

Aucun membre en ligne actuellement.
Haut